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Sur les pas d'Esdras... 2 Thessaloniciens (1/6)

Passage du jour

2 Thessaloniciens 1.1-2

Vue d’ensemble du livre

Introduction au livre

"Mais j'ai cru qu'il avait...", "je suis sûr qu'il voulait dire...", "c'est clair, nous devrions...", "je ne suis pas d'accord, je pense que nous devons...".

Communiquer efficacement est difficile. Dans le foyer, au marché, entre voisins ou dans l'église, bien souvent, le message reçu ne correspond pas au message émis. Même lorsqu'ils sont exprimés de manière claire, les mots peuvent être mal interprétés, mal compris, surtout s'ils passent à travers un filtre de préjugés et de présuppositions.

Paul a rencontré cette difficulté dans ses relations avec les Thessaloniciens. Pour les encourager, les réconforter et les aider à grandir dans la foi, il leur avait adressé une lettre où il insistait sur la réalité du retour de Christ. Mais à peine quelques mois plus tard, il apprenait que certains chrétiens avaient mal compris son enseignement et en avaient fait un prétexte pour rester oisifs. Puisque l'apôtre avait dit que Christ pouvait venir d'un moment à l'autre, ils avaient cessé de travailler et se contentaient d'attendre. De plus, la persécution constante de l'Eglise favorisait l'opinion que le "jour du Seigneur" était arrivé.

Paul a réagit rapidement en envoyant aux Thessaloniciens une deuxième lettre, qui enchaînait sur les thèmes abordés dans la première et précisait les circonstances du retour de Christ et du jour du Seigneur (2.1-2). C'était aussi un appel à persévérer dans une conduite courageuse et cohérente.

La lettre porte dès le début le cachet de Paul : selon son habitude, l'apôtre commence par les salutations personnelles, puis il exprime sa reconnaissance à Dieu pour la foi des Thessaloniciens (1.1-3). Il mentionne leur persévérance malgré les persécutions et les épreuves (1.4), ce qui lui permet d'introduire le thème du retour de Christ : à ce moment-là, Christ récompensera les justes qui souffrent et punira les méchants (1.5-12).

Paul s'attaque ensuite aux interprétations erronées en rapport avec l'ordre des événements de la fin des temps. Il dit aux croyants de ne pas écouter les rumeurs et les affirmations selon lesquelles le jour du Seigneur serait déjà arrivé (2.1-2), car il sera précédé de plusieurs signes (2.3-12). Dans l'attente de cet événement, ils doivent demeurer fermes dans la vérité de Christ (2.13-15), recevoir l'encouragement et l'espérance de Dieu (2.1-5), prier pour être affermis et pour que la parole du Seigneur se répande (3.1-5), et avertir ceux qui se laissent aller à l'oisiveté (3.6-15). La lettre se termine par des salutations personnelles et une bénédiction (3.16-18).

Près de 2000 ans plus tard, nous sommes évidemment plus proches de l'avènement de Christ que les premiers chrétiens ; mais, comme eux, nous aurions tort de rester inactifs et de simplement attendre en contemplant le ciel, sous prétexte que le Seigneur ne va pas tarder. Etre prêt pour son retour signifie annoncer la bonne nouvelle, assister ceux qui sont dans le besoin et contribuer à l'édification de l'Eglise, le corps de Christ. En lisant 2 Thessaloniciens, rappelez-vous que Christ reviendra vraiment et apprenez à vivre pour lui en attendant ce jour.


Thèmes principaux abordés dans ce livre


Commentaires sur le passage du jour

Paul écrit cette lettre depuis Corinthe, moins d'un an après 1 Thessaloniciens. Avec ses compagnons Timothée et Silas, il a visité Thessalonique lors de son deuxième voyage missionnaire (Actes 17.1-10). Ils y ont fondé une Eglise, mais Paul a dû quitter la ville précipitamment à cause de la persécution. Les épreuves de Thessaloniciens ont poussé Paul à leur adresser une première lettre qui avait pour but de les réconforter et de les encourager. Plus tard, l'apôtre a appris que sa lettre avait provoqué une bonne et une mauvaise réaction : les croyants continuaient à grandir dans la foi, mais certains quittaient leur travail dans l'attente de la fin du monde, séduits par de faux enseignements au sujet du retour de Christ. L'apôtre a donc décidé de leur écrire à nouveau. Alors que le but de la première lettre était de réconforter les Thessaloniciens par l'assurance du retour de Christ, la seconde a pour objet de corriger de faux enseignements sur cette venue.

Paul, Silas et Timothée se trouvaient ensemble à Corinthe (Actes 18.5), c'est pourquoi Paul écrit en leur nom à tous (lire leur profil en Actes 9, Actes 16 et 1 Timothée 2). Timothée est souvent associé à ses lettres (cf. Philippiens 1.1, Colossiens 1.1, 1 Thessaloniciens 1.1).

Capitale de la province romaine de Macédoine, Thessalonique était la plus grande ville de la région et l'une des plus riches de tout l'Empire. Elle se trouvait sur la plus importante des routes romaines, allant de Rome vers l'Orient. L'intensité des échanges commerciaux et l'activité florissante du port assuraient sa prospérité. Bénéficiant du statut de ville libre, elle possédait un gouvernement autonome et n'était pas soumise à toutes les restrictions que Rome imposait aux autres villes. Cependant, son ouverture sur le monde la rendait perméable aux influences d'autres cultures ainsi qu'à des religions païennes, dangereuses pour la foi chrétienne.

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